2022-08-26 - Madame Figaro
La « vieille fille » a mauvaise réputation. Marie Kock, dans un essai audacieux, la réhabilite avec superbe.
2022-09-01 - Marie Fouquet - LH Le Mag
Elle démontre de façon convaincante et sensible que ce qui manque le plus aux femmes, c'est le temps et la liberté qui va avec. Etre vieille fille, c’est au moins avoir le courage de ne pas s'enfermer dans des modèles idéalisés et asservissants (couple, famille…), prendre le risque de dire fuck aux évidences et aux convenances. Un nouveau mode de vie.
2022-09-03 - Cécile Daumas - L par Libération
A mesure que les configurations familiales traditionnelles sont réinterrogées par les nouvelles générations, cet essai-témoignage montre qu’il est possible de mener une vie normale et épanouie sans vivre nécessairement à deux.
2022-09-22 - Jean-Laurent Cassely - L'Express
La vieille fille ne remplit pas son rôle de femme – n’enfante pas et n’est la femme de personne -, capte un héritage qui ne sera pas transmis. Autant de données intolérables pour la société libérale qui s’amorce dès le XIXe siècle, où les jeux d’héritage dessinent déjà la société capitaliste à venir. Intolérable également parce qu’une femme sans homme est une femme qui n’a pas de valeur. Et pourtant, ce qui se dessine en filigrane de chacune des anecdotes égrainées dans l’ouvrage, c’est l’incroyable richesse de son autrice. La journaliste, dont le temps libre l’oblige à méditer sur le sens de l’existence, multiplie les expériences, apprend à se connaître, à s’écouter, pour atteindre une forme de sérénité rare, celle de ceux qui savent vivre seuls. Arrêter de chercher un homme, en sus d’être « une révélation », comme le dira l’autrice, c’est aussi commencer à se chercher soi, à réfléchir à ce que l’on aime, et aux voies que l’on désire emprunter.
2022-10-07 - Emma Poesy - Maze
La vieille fille n’est plus ce qu’elle était. Loin de la femme aigrie qui n’a pas su trouver l’amour, la voilà libérée, désirante et désirable, assumant sa vie hors des liens du mariage et de la maternité. En s’appuyant sur son expérience de quadra célibataire et sans enfants, et sur de pertinents exemples empruntés à l’Histoire, à la littérature et au cinéma -des recluses du Moyen Âge à la perfide Isabelle Huppert de Huit femmes, chez François Ozon, en passant par la cousine Bette imaginée par Balzac -, la journaliste Marie Kock livre une réflexion riche, originale, et non dénuée d’humour. Point de manifeste ici, mais plutôt une «proposition » pour vivre un célibat épanoui.
2022-11-25 - Julie Dufour - Libération
Mêlant fragments autobiographiques (parfois douloureux), lectures de sciences humaines et scènes piochées dans la littérature ou le cinéma, Marie Kock écrit comme on monte à l ' assaut : en avançant doucement en accumulant les munitions, puis en se jetant brusquement sur une idée reçue pour la bombarder d'arguments ramassés en drolatiques punchlines. Qu'on soit pro ou c'est jubilatoire!
2022-12-01 - Éric Aeschimann - L'OBS
"She lived happily ever after, without husband or children.” "Why do stories never end like this?
This is a deep, incarnate, and humorous personal essay in which Marie Kock blends storytelling, anecdotes, archives and cultural references with her own sociological and philosophical findings, to offer us a fresh perspective on the archetypal spinster.
Far from the frightful image conjured up by spinsters and the stigma they bear, today's spinsters could play a role in opening up a new path to emancipation if we learned to listen to them...
Marie Kock is a journalist and graduate of the Lille School of Journalism. She is the author of Yoga, une histoire-monde, published by La Découverte in 2019. Spinster Life, how about it? is her second book.