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Rencontre avec François-Xavier Fauvelle, co-auteur de L'Afrique et le monde. Histoires renouées

"Est-ce que notre société méprise l'amitié ?" Alice Raybaud était reçue par Urbania pour répondre à la question.

Journaliste, elle s'est intéressée à ce lien essentiel, pourtant peu valorisé, considéré comme futile et invisibilisé. Dans Nos puissantes amitiés. Des liens politiques, des lieux de résistance, elle montre comment nos modes de vie restent imprégnés d’un imaginaire où l’amour est la seule voie de construction. En allant à la rencontre de femmes et d'hommes, dans la France rurale comme urbaine, qui ont décidé de placer le lien amical au coeur de leur vie, Alice Raybaud démontre la puissance politique de l'amitié, invitant à penser une réorganisation de la société dans son ensemble. 

"Optimiste et inspirant, à l'image des témoignages recueillis, Nos puissantes amitiés décortique les clichés autour de ces relations placées à l'ombre du couple et broyées par le patriarcat." - Marie-Claire

"Alice Raybaud décortique avec sérieux ce lien affectif dont elle regrette qu'il soit socialement sacrifié au profit du couple et de la famille." - L'Obs

Maïa Mazaurette la recevait également sur France Inter.

La France a relancé un grand programme d’équipement nucléaire avec la promesse d’une transition en douceur, et la garantie de son indépendance énergétique et géopolitique. Mais cette relance d'un nucléaire estampillé "vert" interroge alors qu'une série de graves problèmes mine depuis plusieurs années cette industrie en équilibre précaire : stockage des déchets, corrosion, saturation des piscines, désorganisation, conflits,...

Agrégé et docteur en philosophie, Ange Pottin analyse tout cela dans son livre Le nucléaire imaginé. Le rêve du capitalisme sans la Terre.

Comme le présente Usbek & Rica, il y "analyse les représentations abstraites qui dominent au sein de l’industrie du nucléaire". La Voix du Nord parle d'un "essai saisissant" et "accessible" ! Pour Mediapart, il s'agit d'"un livre lumineux, basé sur un patient travail d’archives, (qui) retrace la généalogie de l’« écologie nucléaire » rêvée par les créateurs de la filière dans les années 1950, fondée sur l’idée qu’un jour, les réacteurs atomiques pourront recycler à l’infini leur combustible." Pour Le Monde : "(...) l’essai apporte une contribution nécessaire à un débat public qui peine à exister."

2024 est enfin là et cette nouvelle année est pleine de promesses aux Éditions La Découverte. En effet, qui dit nouvelle année dit rentrée littéraire de janvier et on vous promet des pépites fabuleuses !

De l’engagement, de l’écologie, de l’histoire, de la sociologie, de la politique… toutes ces thématiques seront abordées par des auteurs et autrices de renom. Vous retrouverez en effet Émilie Hache, Razmig Keucheyan, Marie-France Hirigoyen, Cédric Durand, Geneviève Pruvost, Guillaume Blanc, Solène Brun, Arié Alimi, Sara Ahmed, Edwy Plenel, Laélia Véron, Adam Shatz ou encore Paul Magnette. Et vous découvrirez aussi des primo-auteurs et primo-autrices, comme Alice Raybaud et Ange Pottin !

Bref, cette nouvelle année est sous le signe de l’engagement et nous en aurons plus que jamais besoin, après cette année 2023. Et, toujours, nos livres serviront à comprendre et, surtout, à agir.  

Rencontre avec Bernard Lahire, autour du livre Vers une science sociale du vivant.

Comment le travail, colonne vertébrale de la gauche depuis ses origines, a-t-il pu lui être dérobé par ses adversaires ? Comment la droite qui n’a cessé de réduire les droits des travailleurs, d’éroder leurs statuts, de rémunérer toujours plus les actionnaires aux dépens des salariés, peut-elle être crédible quand elle promet de valoriser le travail ? Ce sont les questions que pose Paul Magnette dans son livre L'autre moitié du monde. Essai sur le sens et la valeur du travail.

Il en expliquait le titre dans Libération : "Il fait référence à ce chiffre qui m’a marqué : la moitié des travailleurs se disent heureux de leur travail, l’autre non. C’est aussi une phrase que j’aime beaucoup de Rabelais : « Il est bien vrai ce que l’on dit, que la moitié du monde ne sait comment l’autre moitié vit. » J’y vois une certaine droite arrogante qui connaît très mal la réalité sociale mais qui tient des discours abstraits sur l’effort, « l’épidémie de flemme », la « grande démission » alors que ces gens n'ont jamais travaillé de leurs dix doigts". 

Bénédicte Savoy vient de publier À qui appartient la beauté ? qui, à travers des études de cas autour de neuf oeuvres d'art emblématiques, permet d'interroger les rapports de domination qui se nouent autour du patrimoine culturel. Elle déclarait ainsi à Télérama à qui elle a accordé un entretien pour la sortie de son livre :"Le silence autour de la provenance des œuvres fonctionne comme un secret de famille. C'est ce non-dit sur les conditions historiques d'acquisition qui m'intéresse et que je cherche à éclairer."

Libération s'est également entretenu avec l'historienne et écrit : "Alors que des pièces africaines commencent à être restituées, Bénédicte Savoy détaille dans son nouveau livre comment le pillage a été un outil du « monopole du savoir » de l’Occident, et invite à penser le sentiment de manque qu’il a inscrit dans leurs pays d’origine."

Retrouvez également un compte-rendu du livre sur le site de Philosophie Magazine !

« De la Révolution française aux émeutes de l’été 2023, Arnaud-Dominique Houte s’intéresse en expert aux « citoyens policiers » qui ont entendu parti­ciper à la mise en œuvre de la ­sécurité publique. L’affaire est complexe, émaillée de contradictions, et c’est en cela qu’elle est intéressante. » - Le Monde des livres

En retraçant, sur près de deux siècles et demi, l’histoire méconnue de ces diverses formes de surveillance para-policières, Arnaud-Dominique Houte apporte un recul historique inédit sur les évolutions de la notion de sécurité publique et des pratiques policières, et éclaire en creux l’envers de la construction de l’État.