Les Peuples Veulent est un réseau qui dépasse les frontières des nations et des corps. Il réunit des collectifs, des organisations, des lieux et des personnes du monde entier qui se sont retrouvés piour construire une pratique internationaliste adaptée à notre temps. Un internationalisme par le bas, fondé sur la solidarité, l'entraide et le partage d'expériences. Les membres des Peuples Veulent réuni·es pour cette rencontre nous ont indiqué comment construire des pouvoirs populaires depuis les marges, faire de l'exil une force, mobiliser les questions de genres dans les luttes.
Quentin Lafay recevait Laélia Véron à l’occasion de la parution de Trahir et venger. Paradoxes des récits de transfuges de classe.
L'anthropologue Chowra Makaremi, autrice de Résistances affectives et la journaliste Alice Raybaud, autrice de Nos puissantes amitiés, dialoguent autour du pouvoir émancipateur du féminisme et de l'attachement comme mode de résistance.
Razmig Keucheyan, co-auteur de Comment bifurquer, était l'invité de Quentin Lafay.
Frédérique Aït-Touati était reçue pour parler de son nouveau livre, Théâtres du monde.
En France, on ne parle pas de race et pourtant, le métissage est partout. Dénigré par l’extrême-droite, érigé en modèle de société par la gauche, il cristallise répulsion et fascination depuis la période esclavagiste et coloniale. La sociologue Solène Brun enquête sur l'expérience intime des couples mixtes et interroge ces unions dans son nouveau livre Derrière le mythe métis.
"C'est un livre sur la perception de la racialisation et du racisme. [...] Le livre s'intéresse non seulement aux assignations, mais à la question de l'identification à une catégorie raciale." - Sarah Al-Matary dans les Midis de Culture
"Parler de race en France est difficile. [...] La sociologue Solène Brun s'est saisie de la condition métisse en France pour penser et mettre en évidence la persistance d'une « ligne de couleur »." - La Suite dans les idées
Retrouvez également un entretien avec Konbini !
Dans son nouvel ouvrage La subsistance au quotidien, Geneviève Pruvost étudie en profondeur la vie de paysans-boulangers pour saisir les dimensions concrètes de vies sobres et pleines, écologiques, radicalement alternatives à la « modernité » capitaliste.
"Étudiant une famille de boulangers-paysans français installée dans une yourte, la sociologue explore les conditions de possibilité d'un quotidien en rupture avec les flux de consommation mondialisés.(....) une enquête au long cours, impressionnante par sa richesse et son exhaustivité, permet finalement de mesurer l'extraordinaire place des biens matériels dans nos vies, y compris chez des adeptes de la sobriété radicale." - Libération
"Au terme d’une enquête ethnographique originale, dont l’immersion au sein d’une communauté écologique radicale aura remué, selon ses propres mots, son autrice, on prend mieux la mesure de ce que signifie vivre aux marges du capitalisme et de l’État." - Reporterre
Retrouvez aussi l'autrice sur France Culture !
"Un concept est peu à peu entré dans les conversations pour désigner les gens ayant cheminé jusqu'à la sphère bourgeoise depuis le milieu populaire de leur enfance : le transfuge de classe. (...) Dans un essai piquant, vivifiant, étonnant, coécrit avec Karine Abiven, Laélia Véron raconte et analyse ce phénomène." - Le Nouvel Obs
Dans leur nouveau livre Trahir et venger. Paradoxes des récits de transfuges de classe, Laélia Véron et Karine Abiven analysent les pratiques et les usages littéraires, sociologiques, médiatiques et politiques des "récits de transfuges de classe". Comment expliquer ce succès ?
"C'est un livre à la fois très documenté et très clair, qui permet d'éclairer cette question : finalement, à quoi servent ces récits ?" - Frustration Magazine
Retrouvez aussi un entretien avec Laélia Véron dans Le Monde !