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Olivia Gesbert a reçu Charles Stépanoff dans La Grande Table pour son ouvrage L'animal et la mort, dans lequel l'anthropologue interroge notre rapport au vivant et le documente par une enquête sur la chasse et les chasseurs. Il formule une analyse fine de la relation à l'animal, et de la question de la violence exercée sur le vivant, portée par une ethnographie ancrée dans le temps long.

Nous vous proposons de visionner cet extrait de l'entretien, mais aussi de le (ré)écouter si vous l'avez manqué en direct. Et pour celles et ceux d'entre vous qui souhaitent aller plus loin, c'est aussi l'occasion de lire la critique enthousiaste qu'en a écrit Jean-Louis Fabiani pour La Vie des Idées !

Pablo Stefanoni était invité pour La rébellion est-elle passée à droite ?

Mohamad Amer Meziane, auteur de Des empires sous la terre, était l'invité de Rokhaya Diallo et Grace Ly. 

Dans le cadre de la série "Les termes du débat", Julien Fretel, co-auteur de Écrire au Président, a analysé le terme "Présidentialité".

Emmanuel Laurentin a reçu Pierre Charbonnier, auteur de Abondance et liberté.

Dusan Kazic était l'invité de Dominiq Jenvrey, pour une émission autour de son livre Quand les plantes n'en font qu'à leur tête. 

Mathieu Vidard recevait Geneviève Pruvost pour son livre Quotidien Politique.

Aurélie Pinto était invitée pour parler de son livre Sociologie du cinéma.

Benjamin Lemoine était invité à l’occasion de la sortie de son ouvrage La démocratie disciplinée par la dette. 

Ce catalogue des livres de Bruno Latour – tous publiés à La Découverte – montre le foisonnement d’une oeuvre mais aussi sa profonde unité. Qu’ils relèvent de la sociologie, de l’anthropologie ou de la philosophie, ses travaux sont inséparables d’enquêtes de terrain qui ont mené l’auteur des laboratoires de biologie de l’institut Salk à San Diego au Conseil d’État à Paris en passant par l’histoire des découvertes de Pasteur ou encore les centres de recherche de la RATP et de Matra pour la mise au point Aramis, le premier véhicule automatique. Sans oublier la religion.
Toutes ces études ont mené à l’Enquête sur les modes d’existence, oeuvre majeure qui dresse le portrait de ceux qui se sont définis comme des Modernes. Ce faisant, elle ouvre à la recherche d’un monde commun où l’on renoncerait à l’idée qu’il appartient à ceux qui « savent » de « moderniser » ceux qui « croient ».
L’anthropologie de Bruno Latour permet de penser le monde sans que l’on soit écrasé par les notions de « société » et de « nature », en réintroduisant tous les acteurs non humains sans lesquels la vie est impossible. Au centre de ses préoccupations, la mutation écologique et l’intrusion de Gaïa exigent une réinterpretation du projet de modernisation. Déployer le pluralisme des modes d’existence, tel était le but de ses nombreuses études de terrain.
L’oeuvre de Bruno Latour ré-agence, redistribue, fracture les différentes définitions du politique et en fait apparaître de nouvelles. Elle est indispensable à tous les acteurs et actrices qui luttent pour subsister dans le Nouveau Régime Climatique.