Prix de l’essai France culture – Arte 2021
Prix François Sommer 2022
2021-09-22 - Samantha Dizier - La recherche
Après avoir navigué entre animalistes et veneurs, assisté à des rituels néopaïens,enquêté sur la disparition de la perdrix et les rêves des chasseurs, l’anthropologue témoigne de la persistance de rapports denses et complexes au vivant dans notre pays urbanisé. Ce regard en biais éclate les divisions simplistes entre chasseurs et écologistes. Il permet de s’interroger sur cette tension : jamais une société n’a été si destructrice de son environnement, jamais elle n’a été si émue par la mort animale.
2021-10-21 - Rémi Noyon - L'Obs
Le grand mérite de l’ouvrage, au-delà de son évidente qualité anthropologique et de la vigueur de son dialogue avec de grands auteurs (Philippe Descola, Bruno Latour et même Claude Lévi-Strauss) est de rouvrir le jeu et de desserrer la contrainte des oppositions binaires, bien que le regard historique en montre le poids dans les configurations morales qui caractérisent nos relations à la nature. [...] Il constitue désormais une référence essentielle si l’on veut comprendre quelque chose à une pratique à la fois lointaine et proche, associant la relation directe au sauvage avec les formes les plus complexes d’organisation symbolique.
2021-10-22 - Jean-Louis Fabiani - La Vie des Idées
Croisant anthropologie sociale et histoire, L’Animal et la Mort impose son auteur comme l’un des observateurs les plus fins de notre ambiguë condition moderne.
2021-10-26 - Youness Bousenna - Socialter
Un passionnant l’Animal et la Mort, où l’histoire, la philosophie, l’ethnologie, comme l’enquête de terrain, concourent à largement nuancer une des visions duelles de l’écologie.
2021-11-18 - Frédérique Roussel - Libération
D’un côté les bêtes que l’on mange, de l’autre celles que l’onaime... Un profond paradoxe qui questionne notre rapport à la mort, et que décrypte l’anthropologue Charles Stépanoff dans un essai passionnant.
2021-11-21 - Juliette Cerf - Télérama
Charles Stépanoff excelle à démêler cet écheveau d’émotions réciproques entre le chasseur et son gibier [...] En montrant que les chasseurs, ces proches si lointains, ont encore quelque chose à nous dire à ce sujet, Charles Stépanoff plaide pour un « pluralisme de cosmologies et de modes de vie ». Il nous réapprend surtout à regarder en face l’altérité des gens et des bêtes, l’intarissable prodigalité de la vie.
2021-12-03 - Florent Georgesco - Le Monde des Livres
How should we understand our ambiguous relationship between nature, somewhere between publicly professed love and violence taken for granted, of which hunting is a prime example? What does hunting have to tell us about humanity which sustains itself on wild animals? Can such a relationship with the living world continue in a context of endangered biodiversity and the evolution of attitudes toward animal suffering?
As antagonism intensifies between enthusiasts and opponents of hunting, this work interrogates the anthropological and ecological foundations of questions posed by violence done to living things, employing a comparative approach of great breadth to provide an immersive ethnographic investigation and a historical exploration.
Ethnologist Charles Stépanoff is a lecturer at the School for Advanced Studies in the Social Sciences (EHESS), and a member of the Social Anthropology Lab at the Collège de France. With La Découverte’s imprint People Against Thinking in Circles, he has published Voyager dans l’invisible. Techniques chamaniques de l’imagination (Invisible Journeys: Shamanic Techniques for the Imagination, 2019).