Publié en mars 1944 sous le titre Les Jours heureux, le programme du CNR annonçait un ensemble ambitieux de réformes économiques et sociales, fondateur du fameux « modèle social français ».
En republiant ce texte exemplaire par sa concision, l'association « Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui » a choisi de le compléter par une série d'articles, expliquant d'abord comment il fut conçu puis mis en oeuvre après la Libération.
Puis comment, dès les années 1990, mais surtout depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, cet édifice a fait l'objet d'une démolition en règle. En évoquant la mobilisation citoyenne qu'ils ont initiée, ils révèlent la puissance du discours d'hier pour nourrir les résistances d'aujourd'hui.
Ce livre, écrit en 2008 et qui retrace plus de deux cents ans d'histoire, s'interroge sur les nouveaux équilibres et déséquilibres dans un pays phare du Moyen-Orient. Il rappelle les « fondamentaux » de la nation, décrit les changements en cours, évoque les incertitudes qui pèsent sur l'avenir.
Pas très loin de la célèbre cathédrale, dans une rue pietonne du centre-ville, la librairie L'Esperluette nous fait l'honneur d'une mise en avant et d'une très jolie vitrine pour nos 30 ans !
Si vous passez à Chartres, n'hésitez pas à vous arrêter !
À l'occasion de nos 30 ans, la librairie Les guetteurs de vent nous fait l'honneur d'une mise en avant et d'une magnifique vitrine !
Si vous passez sur l'avenue Parmentier, vers le n° 108, n'hésitez pas et rentrez découvrir cette charmante librairie !
[...] Louis Joinet est peu connu du grand public, beaucoup moins que Stéphane Hessel, dont il fut proche. C’est pourtant lui qui a cofondé, en 1968, le Syndicat de la magistrature et bouleversé la justice française en libérant la parole des magistrats. Il est l’un des rédacteurs de la loi informatique et libertés, qui créa la Cnil, dont il a été le premier directeur. Il a battu tous les records de longévité en restant conseiller de cinq Premiers ministres de François Mitterrand. Il est l’artisan de la convention internationale contre les disparitions forcées. Il a donné son nom aux «principes Joinet» de l’ONU contre l’impunité en cas de violation des droits de l’homme. Des collègues de la Cour de cassation (car il fut aussi haut magistrat, instituteur, premier éducateur de rue professionnel de France, président du festival de théâtre de rue à Aurillac…) l’avaient surnommé «l’Ubiquiste». Pour raconter toutes ses vies, Louis Joinet vient de publier ses mémoires, Mes raisons d'état.
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