2019-06-14 - Laurent Lemire - Livres Hebdo
Que disent de la société les représentations fictionnelles de la fin du monde ? Éclairage de Jean-Paul Engélibert, professeur de littérature comparée.
2019-08-08 - Violaine des Courières - La Vie
Et si la solution à nos angoisses de fin du monde se trouvait dans des oeuvres de fiction apocalyptiques ? C’est l’hypothèse stimulante du professeur de littérature comparée Jean-Paul Engélibert. En s’appuyant sur un corpus constitué de romans (Robert Merle, Margaret Atwood, Antoine Volodine...), de films (Melancholia de Lars von Trier, 4:44 Last Day on Earth d’Abel Ferrara...) et de séries (The Leftovers), il démontre que les scénarios de l’effondrement contiennent les germes d’un autre monde possible.
2019-08-14 - Léonard Billot - Les Inrocks
De catastrophes écologiques en scandales politiques, nous savons bien que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes : difficile de s’affranchir du du présent pour imaginer un avenir plus radieux. Poury arriver, Jean-Paul Engélibert, professeur de littérature comparée à l'université Bordeaux-Montaigne, propose de s’aider des fictions d’apocalypse. Dans Fabuler la fin du monde, [...] il montre que des oeuvres comme la série The Leftovers ou le roman de Robert Merle Malevil ne cèdent pas à la facile jouissance de la destruction de notre planète, mais enjoignent au contraire à créer des utopies stimulantes. [...] Pour le professeur de littérature, la trilogie le Dernier Homme de la romancière Margaret Atwood montre à quel point les récits de la fin du monde nous invitent à repenser notre rapport au temps. Plus critiques face au présent, nous sommes plus aptes à inventer un futur désirable.
2019-08-17 - Thibaut Sardier - Libération Week-end
Fabuler la fin du monde propose une réflexion érudite
2019-11-23 - Sébastien Omont - En attendant Nadeau
This work examines fiction about the end of the world in the fields of literature, cinema and television. It points out how these works of fiction have proliferated since the nineteenth century and the Industrial Revolution and postulates that this apocalyptical literature imagines the worst in order to ward it off. These fables feature the end of the world so that it won’t happen. It is their way of fighting against contemporary presentism and fatalism.
End of the world fiction is political in the sense that it makes a messianic promise. A promise that is necessary for political invention as Jacques Derrida and Bruno Latour saw clearly. Malevil by Robert Merle, Blindness by José Saramago, MaddAddam by Margaret Atwood and The Road by Cormac MacCarthy are some examples.
Jean-Paul Engélibert is a professor of comparative literature at the University of Bordeaux-Montaigne. He is the author of Apocalypses sans royaume. Politique des fictions de la fin du monde (Apocalypses without a kingdom. The politics of end of the world fiction) (Classiques Garnier, 2013) and edited L’Apocalypse: une imagination politique, XIXe-XXIe siècles (The Apocalypse: political imagination from the nineteenth to the twenty-first centuries) (PUR, La Licorne n° 129, 2018).