Les Yes Men : derrière cette étrange appellation se cachent deux guérilleros américains des temps modernes, deux bluffeurs de génie qui ont décidé, un beau jour, de mettre leur grain de sable dans la belle mécanique de la globalisation. L'aventure commence en 1999 quand, deux semaines avant l'ouverture du sommet de Seattle, les deux amis fabriquent un vrai faux site officiel de l'OMC et... répondent aux questions qui leur sont adressées par les ministres et les juristes de tous les pays, qui n'y voient que du feu ! Imposteurs professionnels, ils vont alors se débrouiller pour se faire inviter dans des colloques très officiels en tant que représentants de l'OMC. Avec le plus grand sérieux, ils multiplient les allocutions les plus délirantes, poussant jusqu'à l'absurde les principes néolibéraux qui gouvernent l'économie mondiale, devant des parterres d'officiels... qui les applaudissent ! À coups de communiqués de presse et de participations à des talk shows très sérieux sur les chaînes de télévision, ils tournent ainsi en dérision la " novlangue " du néolibéralisme. Ce livre raconte, en images, les aventures de ces deux militants facétieux qui pratiquent ce qu'ils appellent la " correction d'identité " ou l'art de caricaturer et de détourner le discours des vrais imposteurs qui nous gouvernent.
Andy Bichlbaum a commencé sa carrière en introduisant clandestinement une armée d'éphèbes en maillot de bain dans un jeu vidéo de guerre. Il vit à Paris.
Mike Bonanno a fait ses début en pratiquant des opérations chirurgicales sur des pou-pées Barbie, qui se mettaient à aboyer des répliques du genre " un bon indien est un in-dien mort ! ".
" Révolution chez les opposants au monde tel qu'il va : là où tous hurlent "non", Andy Bichlbaum et Mike Bonanno ont décidé de dire "oui". George W. Bush, Mattel, l'OMC, McDo en trépignent encore de rage. Bienvenue dans le monde impitoyable des Yes Men. "
TECHNIKART
" Avec beaucoup de culot et un costume gris, les Yes Men, rois du canular politique, ridiculisent les tenants de l'ultralibéralisme en se jouant des médias comme des multinationales. "
LE NOUVEL OBSERVATEUR
"¨Passés maîtres dans l'art du sabotage médiatique et de l'imposture, professionnels de l'infiltration et du détournement, les Yes Men professent une sorte de terrorisme soft, où il s'agit de provoquer un bug dans la mécanique bien huilée des systèmes qu'ils s'amusent à faire dérailler. "
CHARLIE HEBDO
" Ils se font appeler les Yes Men pour protester contre cette société qui nous oblige à dire oui à tout, et ont décidé de lui dire non d'une manière réjouissante : en pratiquant la dérision par l'imposture. "
LE NOUVEL OBSERVATEUR
" Deux Américains altermondialistes et culottés ont pu, via Internet et en montant de gros canulars, ridiculiser des institutions comme l'OMC.[...] Gros canulars ? incontestablement. Mais le plus ahurissant, c'est, dans l'ensemble, le manque de réflexes critiques des lecteurs et auditeurs, éminents et cultivés, de ces absurdités de potaches. "
LES ÉCHOS
" Dans leur livre, les pros du coup fourré antilibéral nous racontent leurs canulars. C'est gonflé, politiquement très incorrect, et redoutablement hilarant. "
COURRIER CADRES
" Les Yes Men sont un duo d'imposteurs professionnels américains, bien décidés à dénoncer en s'amusant les travers du monde économique. Le 7 avril, ils ont sorti un livre décapant, Les Yes Men, en forme de carnet de bord avec descriptions des canulars, photos, billets d'avion collés, articles de presse découpés... "
CHALLENGES
" Des imposteurs tels qu'on les adore. Les Yes Men ont fait la nique pendant des mois à l'Organisation mondiale du commerce en alimentant un site jumeau (gatt.org). [...] Le compte-rendu détaillé de leurs exploits dans ce livre à mourir de rire. "
METRO (Belgique)
" Bienvenue dans le monde impitoyable des Yes Men, ces petits génies de l'imposture made in USA qui réintroduisent avec panache l'humour et la subversion dans la boîte à outils de la lutte altermondialiste. "
IMAGINE
" [Une] combinaison de critique intelligente, dévastatrice de bouffonnerie hilarante, est une formidable dénonciation de la "novlangue" du néo-libéralisme. "
LA PENSÉE
2024-10-11 - PRESSE
Introduction - En route pour Salzbourg - Vu à la télé ! - Vers la mondialisation de l'industrie textile - De quelle couleur est votre hamburger ? - L'OMC ferme boutique - Appendice.