Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d’Auschwitz présentait ainsi ce livre : « Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 2 avril 1947. C’est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l’attente du procès, que l’ancien commandant du camp d’Auschwitz a rédigé cette autobiographie. […]
Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d’atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l’évolution de la “Solution finale” et du système concentrationnaire. Ce “compte rendu sincère” représente l’un des actes d’accusation les plus écrasants qu’il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l’accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d’êtres humains en abdiquant sa propre humanité. »
Rudolf Hoess,condamné à mort et exécuté par pendaison en 1947, fut commandant du camp de concentration d'Auschwitz de 1940 à 1945.
« Ce document exceptionnel est le miroir où se reflète fidèlement le
mécanisme de la plus épouvantable machine à tuer que l'humanité ait jamais
conçue. »
LE DÉPORTÉ
« Un livre d'une importance exceptionnelle
dans l'histoire de notre temps. »
ROBERT MERLE
« Cela ne mérite
qu'un commentaire : lire cette confession glaçante mais fondamentale pour
comprendre l'enchaînement de la déshumanisation totale.
»
ÉTUDES
« Ce témoignage précis d'un maître d'oeuvre de la
"solution finale" est l'un des actes d'accusation les plus écrasants contre le
régime national-socialiste. Écrit dans un langage clair, il constitue aussi un
démenti des plus flagrants aux thèses des "prédateurs de la mémoire", ces
révisionnistes qui contestent aujourd'hui l'existence des chambres à gaz et des
fours crématoires. »
VIF/L'EXPRESS
« Ce document [...] laisse le témoignage capital d'un homme placé au coeur
des contradictions de cet univers immense où coexistent centres de mise à mort
par les gaz, camps de concentration et complexe industriel (l'usine IG Farben).
Geneviève Decrop fait le point, avec précision, des faits rapportés par Hoess et
confirmés par les travaux ultérieurs des historiens ; elle réévalue la place de
ce document à la lumière des questions posées par l'historiographie
contemporaine [...]. »
LA QUINZAINE LITTÉRAIRE
« Cette réédition est accompagnée d'une préface de Geneviève Decrop qui
replace en perspective - ce qui est indispensable - ce texte fondamental, et
d'une postface inédite à cette édition dans laquelle elle montre en quoi les
avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa
lecture. »
BULLETIN DE LA FONDATION AUSCHWITZ
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