Bertrand Badie, professeur des universités à l’IEP de Paris (Sciences Po), s'est imposé comme l'un des meilleurs experts en relations internationales. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages qui font référence et conseiller de la rédaction de L’état du monde depuis une vingtaine d'années.
Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient des questions d'Orient, est spécialiste des questions internationales.
2019-08-29 - Gaïdz Minassian - Le Monde
L’édition 2020 de L’état du monde a choisi de s’intéresser aux États-Unis, à la veille d’une élection qui pourrait bien voir la prolongation de la présidence de Donald Trump. [...] Cet ouvrage sera très utile pour décrypter une situation plus complexe qu’ il n’y paraît au premier regard.
2019-11-01 - François Euvé - Études
Un bilan analytique, avec des thèmes précis, développés pour cette édition autour de l’interrogation « Fin du leadership américain ? ». On pourra ainsi lire des textes, rédigés par des experts reconnus, sur la genèse de la puissance des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, le traumatisme du conflit au Vietnam, le tournant Barack Obama, la diplomatie du rapport de forces de Donald Trump, les relations avec les alliés européens et avec l’ennemi iranien, l’« arme » dollar, entre autres.
2020-01-01 - Carto
Le 2 janvier, Donald Trump provoquait un séisme mondial en ordonnant l’assassinat du général Soleimani, homme fort de la puissance iranienne. Pourquoi cette décision ? Lire Fin du Leadership américain ? permet de mesurer toute la profondeur d’une inimitié réciproque. Côté iranien, elle s’ancre dans le coup d’État de la CIA pour replacer le chah au pouvoir (1953) et, côté américain, dans la prise d’otages à l’ambassade à Téhéran (1979). Une humiliation pour «toute l’Amérique » sur laquelle Barack Obama avait tenté de tirer un trait. Las, son successeur, qui pratique une «diplomatie fondée sur le plus brut des rapports de force», s’est empressé de réactiver «l’hubris anti-iranien». Quitte à réduire l’hégémonie américaine à «une incontestable capacité de blocage, voire de destruction». Le constat n’est pas optimiste, mais il a le mérite d’aider à comprendre la crise.
2020-01-11 - La Croix