Patrons en France
Michel Offerlé
« Chef d’entreprise vous ne pouvez pas expliquer ce que vous faites, parce que c’est un monde à part »
« Créer quelque chose, créer une entreprise, c’est déjà lutter contre la peur »
« Les hommes politiques n’ont pas l’ombre d’une idée de savoir comment une société conduit sa stratégie »
« C’est vrai qu’on ne peut pas se comparer aux gens de là-haut, les parachutes, les machins, les trucs »
« L’idée, c’est pas d’être millionnaire, c’est de se faire plaisir et de faire tourner une boîte et qu’on s’en tire et qu’on en vive agréablement »
« J’ai une certaine satisfaction, enfin c’est un peu idiot mais je fais vivre treize personnes »
« Je veux gagner de l’argent ! Moi j’ai pas le temps. Je suis comme ça ! Je suis un homme pressé, très pressé ! »
Qu’ils soient grands, très grands, petits ou moyens, qu’ils travaillent dans le bâtiment, l’industrie, le commerce ou les services, les patrons sont au centre de cet ouvrage, produit d’une enquête collective menée par des chercheurs confi rmés et par de jeunes sociologues, sur ce métier beaucoup plus fantasmé, vilipendé ou héroïsé que véritablement connu.
À partir de trente-six entretiens largement reproduits et commentés, il s’agit de comprendre qui sont les patrons en France, quelle place ils occupent dans la société française, quelle vision ils en ont. Il s’agit de réfléchir sur les différences qui traversent les mondes patronaux et sur ce qui les unit puisque, spontanément, la catégorie « patrons » et « patronat » fait sens – même si ce sens est ambigu.
Ce livre est le premier portrait de groupe précis et coloré qui permet, au travers de ces multiples histoires de vie, de comprendre de manière vivante et approfondie qui sont les patrons en France.
« Créer quelque chose, créer une entreprise, c’est déjà lutter contre la peur »
« Les hommes politiques n’ont pas l’ombre d’une idée de savoir comment une société conduit sa stratégie »
« C’est vrai qu’on ne peut pas se comparer aux gens de là-haut, les parachutes, les machins, les trucs »
« L’idée, c’est pas d’être millionnaire, c’est de se faire plaisir et de faire tourner une boîte et qu’on s’en tire et qu’on en vive agréablement »
« J’ai une certaine satisfaction, enfin c’est un peu idiot mais je fais vivre treize personnes »
« Je veux gagner de l’argent ! Moi j’ai pas le temps. Je suis comme ça ! Je suis un homme pressé, très pressé ! »
Qu’ils soient grands, très grands, petits ou moyens, qu’ils travaillent dans le bâtiment, l’industrie, le commerce ou les services, les patrons sont au centre de cet ouvrage, produit d’une enquête collective menée par des chercheurs confi rmés et par de jeunes sociologues, sur ce métier beaucoup plus fantasmé, vilipendé ou héroïsé que véritablement connu.
À partir de trente-six entretiens largement reproduits et commentés, il s’agit de comprendre qui sont les patrons en France, quelle place ils occupent dans la société française, quelle vision ils en ont. Il s’agit de réfléchir sur les différences qui traversent les mondes patronaux et sur ce qui les unit puisque, spontanément, la catégorie « patrons » et « patronat » fait sens – même si ce sens est ambigu.
Ce livre est le premier portrait de groupe précis et coloré qui permet, au travers de ces multiples histoires de vie, de comprendre de manière vivante et approfondie qui sont les patrons en France.
Version papier : 25,00 €
Version numérique : 18,99 €
;)
ISBN papier : 9782707190734 ISBN numérique: 9782707195982
Michel Offerlé
Michel Offerlé
Michel Offerlé est professeur émérite de sociologie du politique à l’ENS-Ulm (Centre Maurice Halbwachs) ; il a récemment publiéCe qu’un patron peut faire (Gallimard, 2021) et, sous sa direction, Patrons en France (La Découverte, 2017).
Table des matières
Table des matières
Prologue
Introduction générale, par Michel Offerlé
Une photographie statistique des patronats en France
(Années 1990-années 2010), par Cédric Hugrée
I / Trajectoires entrepreneuriales
« Ce qui fait le patron, c’est l’insatisfaction »
Du CAP de boulangerie à la grande entreprise, par Sabine Rozier
« Il faut se structurer un maximum »
Martin Sauveur, garagiste, le bon élève de l'entrepreunariat, par Emmanuelle Carinos
« Une bonne partie de la prime de licenciement »
(Re) conversion professionnelle et politique d’un ancien salarié de l’industrie, par Caroline Frau
« Vous savez, moi, je suis plutôt atypique »
Une universitaire qui crée son entreprise, par Michel Offerlé
« Si on aime l’argent, on ne réussira jamais ! »
Un restaurateur kabyle à Paris, par Renata Mustafina
« Dans mon métier de petit banquier d'affaires »
La voie royale (?). Du Trésor au privé, par Sarah Kolopp
« On vit les aventures qu’on peut. »
Un promoteur immobilier français aux États-Unis, par Sarah Kolopp
II / Surfaces patronales
« Il était important de faire de l’histoire »
Du corps des mines à Saint-Gobain, par Michel Offerlé
« Je viens d’une famille très modeste et j’y suis arrivé »
Du statut d’« outsider » à celui de notable local, récit biographique d’un franchisé McDonald’s, par Laurane Bouron
« Il y a des solutions locales ! »
Diriger un bureau d’étude technique dans le Tarn, par Brianne Dubois
« Il faut que la personne soit courageuse…»
Après, l’état d’esprit, tu juges sur pièces, par Stéphane Beaud
« J’avais envie de construire quelque chose pour moi »
Un agent immobilier parisien, par Lise Bernard
« Il existe quand même une conscience »
Une libraire menacée d’extinction à Montparnasse, par Elias Nosrati
« Faire quelque chose de sa vie »
Une situation professionnelle aux frontières de l’entrepreneuriat, par Olivia Chambard
III / Le puzzle du capital entrepreneurial
« De la boue, de la graisse et de la suie »
La reprise d’une entreprise patrimoniale, par Sophie Louey
« Lutter contre la peur »
Un cadre dirigeant en fin de carrière crée son entreprise, par Cécile Lesavre
« Dans une assemblée de costumes gris, si vous avez une veste rose… »
Une patronne d’une grande entreprise de services, par Marion Rabier
« Moi j’ai déjà fait sept ans comme P.-D.G. et je ne me suis pas encore fait virer ! »
Un fils de petit commerçant devenu dirigeant de la filiale française d’un groupe américain, par Chloé Biaggi
« Moi ça m’a ouvert un réseau énorme »
Une figure entreprenariale en banlieue parisienne, par Samina Mesgarzadeh
« Un bureau de tabac, c’est de la rigolade comme commerce »
La mobilité horizontale des indépendants, par Caroline Frau
IV / Diriger une entreprise
« Si on respecte pas les gens qui travaillents pour vous, c'est pas la peine... »
Une entreprise familiale de transport routier, par Thomas Lépinay
« Je suis toujours en train de bricoler à droite à gauche »
Un ancien carrossier devenu gérant d’une casse automobile, par Emmanuel Cayre
« Moi je dis, on devient ce qu’on a toujours été »
Fils d’artisan, cadre, puis chef d’entreprise, par Michel Offerlé
« Une entreprise, ça décide mais ça exécute ; ça met en œuvre »
Parcourir l’espace des décideurs, par Michel Offerlé
« Les choses ne sont pas toujours aussi smooth»
La carrière d’un « patron salarié », par Gaëlle Troadec
V / Rapports à l’argent
« Mettre leur argent au travail »
Qu’est-ce qu’un capital-risqueur, un VICI ?, par Michel Offerlé
« Gagner de l’argent ! »
Le directeur d’une entreprise d’un grand groupe français, par Ambre Dousselin
« Rester petit… »
Patrick Gouret, artisan carreleur, par Caroline Mazaud
« J'ai repris sa Maison »
Un artisan d’art soucieux de son patrimoine familial, par Anne Jourdain
« Il y a une exemplarité à tenir »
Un patron catholique, par Julien Fretel
« Je vends… une compétence ! »
Un consultant du 16e arrondissement, par Angel Moro
VI / Valeurs, goûts et opinions patronaux
« Quand vous avez votre têre sur une affiche... »
L’engagement patronal au Front national, un investissement à la rentabilité très incertaine, par Mickael Ciccotelli
« Qui peut se dire patron de gauche à part Pierre Bergé ? »
La mise à distance du militantisme socialiste d’un patron dans le bâtiment, par Yohann Morival
« C’est la différence entre un patron de gauche et un patron de droite. »
Un patron « avec Mélenchon », par Timothée Erard
« Je suis un métier d'art, mais je suis un commerçant »
Dirigeants d’une verrerie de père en fille, par Anne Jourdain
« L’amour de l’opéra »
Un banquier passionné d’art lyrique, par Anne Monier
Conclusion, par Michel Offerlé
« Nos » enquêtés
Les enquêteurs
Remerciements
Bibliographie
Index thématique.
Bibliographie.
Introduction générale, par Michel Offerlé
Une photographie statistique des patronats en France
(Années 1990-années 2010), par Cédric Hugrée
I / Trajectoires entrepreneuriales
« Ce qui fait le patron, c’est l’insatisfaction »
Du CAP de boulangerie à la grande entreprise, par Sabine Rozier
« Il faut se structurer un maximum »
Martin Sauveur, garagiste, le bon élève de l'entrepreunariat, par Emmanuelle Carinos
« Une bonne partie de la prime de licenciement »
(Re) conversion professionnelle et politique d’un ancien salarié de l’industrie, par Caroline Frau
« Vous savez, moi, je suis plutôt atypique »
Une universitaire qui crée son entreprise, par Michel Offerlé
« Si on aime l’argent, on ne réussira jamais ! »
Un restaurateur kabyle à Paris, par Renata Mustafina
« Dans mon métier de petit banquier d'affaires »
La voie royale (?). Du Trésor au privé, par Sarah Kolopp
« On vit les aventures qu’on peut. »
Un promoteur immobilier français aux États-Unis, par Sarah Kolopp
II / Surfaces patronales
« Il était important de faire de l’histoire »
Du corps des mines à Saint-Gobain, par Michel Offerlé
« Je viens d’une famille très modeste et j’y suis arrivé »
Du statut d’« outsider » à celui de notable local, récit biographique d’un franchisé McDonald’s, par Laurane Bouron
« Il y a des solutions locales ! »
Diriger un bureau d’étude technique dans le Tarn, par Brianne Dubois
« Il faut que la personne soit courageuse…»
Après, l’état d’esprit, tu juges sur pièces, par Stéphane Beaud
« J’avais envie de construire quelque chose pour moi »
Un agent immobilier parisien, par Lise Bernard
« Il existe quand même une conscience »
Une libraire menacée d’extinction à Montparnasse, par Elias Nosrati
« Faire quelque chose de sa vie »
Une situation professionnelle aux frontières de l’entrepreneuriat, par Olivia Chambard
III / Le puzzle du capital entrepreneurial
« De la boue, de la graisse et de la suie »
La reprise d’une entreprise patrimoniale, par Sophie Louey
« Lutter contre la peur »
Un cadre dirigeant en fin de carrière crée son entreprise, par Cécile Lesavre
« Dans une assemblée de costumes gris, si vous avez une veste rose… »
Une patronne d’une grande entreprise de services, par Marion Rabier
« Moi j’ai déjà fait sept ans comme P.-D.G. et je ne me suis pas encore fait virer ! »
Un fils de petit commerçant devenu dirigeant de la filiale française d’un groupe américain, par Chloé Biaggi
« Moi ça m’a ouvert un réseau énorme »
Une figure entreprenariale en banlieue parisienne, par Samina Mesgarzadeh
« Un bureau de tabac, c’est de la rigolade comme commerce »
La mobilité horizontale des indépendants, par Caroline Frau
IV / Diriger une entreprise
« Si on respecte pas les gens qui travaillents pour vous, c'est pas la peine... »
Une entreprise familiale de transport routier, par Thomas Lépinay
« Je suis toujours en train de bricoler à droite à gauche »
Un ancien carrossier devenu gérant d’une casse automobile, par Emmanuel Cayre
« Moi je dis, on devient ce qu’on a toujours été »
Fils d’artisan, cadre, puis chef d’entreprise, par Michel Offerlé
« Une entreprise, ça décide mais ça exécute ; ça met en œuvre »
Parcourir l’espace des décideurs, par Michel Offerlé
« Les choses ne sont pas toujours aussi smooth»
La carrière d’un « patron salarié », par Gaëlle Troadec
V / Rapports à l’argent
« Mettre leur argent au travail »
Qu’est-ce qu’un capital-risqueur, un VICI ?, par Michel Offerlé
« Gagner de l’argent ! »
Le directeur d’une entreprise d’un grand groupe français, par Ambre Dousselin
« Rester petit… »
Patrick Gouret, artisan carreleur, par Caroline Mazaud
« J'ai repris sa Maison »
Un artisan d’art soucieux de son patrimoine familial, par Anne Jourdain
« Il y a une exemplarité à tenir »
Un patron catholique, par Julien Fretel
« Je vends… une compétence ! »
Un consultant du 16e arrondissement, par Angel Moro
VI / Valeurs, goûts et opinions patronaux
« Quand vous avez votre têre sur une affiche... »
L’engagement patronal au Front national, un investissement à la rentabilité très incertaine, par Mickael Ciccotelli
« Qui peut se dire patron de gauche à part Pierre Bergé ? »
La mise à distance du militantisme socialiste d’un patron dans le bâtiment, par Yohann Morival
« C’est la différence entre un patron de gauche et un patron de droite. »
Un patron « avec Mélenchon », par Timothée Erard
« Je suis un métier d'art, mais je suis un commerçant »
Dirigeants d’une verrerie de père en fille, par Anne Jourdain
« L’amour de l’opéra »
Un banquier passionné d’art lyrique, par Anne Monier
Conclusion, par Michel Offerlé
« Nos » enquêtés
Les enquêteurs
Remerciements
Bibliographie
Index thématique.
Bibliographie.
