" Parce qu'on appartient à la même " promo ", à la même classe d'âge. Parce qu'on a vécu au même âge les mêmes événements. Parce qu'on traverse la vie au milieu de ses pairs plus qu'avec les autres, entretenant ainsi la flamme des souvenirs, vouant un culte aux mêmes icônes. Parce qu'au temps de l'imprégnation se sont cristallisées des impressions communes, aussi fugaces qu'un slow dansé au temps des premières amours ou que l'odeur d'une madeleine. Parce qu'on pense le temps venu de s'intéresser mieux aux sensibilités. Parce que tout ça, et bien d'autres choses encore...Il se trouve donc qu'on partage avec ceux de sa " génération " bien plus que sa seule date de naissance. " À la suite de son précédent livre, Le Choc des générations, Bernard Préel s'attache à mettre en scène quatre générations françaises : celle de la Belle Époque, celle du Krach, celles de Mai 68 et d'Internet. Pourquoi ces quatre-là ? Parce qu'elles sont des " générations mutantes " que l'Histoire a prises à contre-pied en les obligeant à s'adapter à un contexte politique, économique, social, culturel auquel rien ne les avait préparées ; ainsi les Lumières de la Belle Epoque s'éteindront dans les tranchées de Verdun. Et ceux qui auront vécu le " grand marasme "de l'entre-deux-guerres eurent du mal à croire au miracle des Trente Glorieuses. Mais " mutantes " aussi parce que ces générations, toutes séparées de trente ans, connaissent une rupture forte des sensibilités, des pratiques et des goûts, comme en témoignent ceux qui eurent vingt ans en mai 1968 et ceux qui, plus récemment, vécurent la révolution Internet. L'histoire et les relations de ces quatre générations en disent long sur l'évolution de notre société tout au long du siècle dernier.
Bernard Préel, directeur adjoint du Bureau d'information et de prévisions économiques (BIPE), est notamment l'auteur de La société des enfants gâtés (La Découverte, 1989), de La Ville à venir (Descartes & Cie, 1994) et du Choc des générations (La Découverte & Syros, 2000).
" Quatre savoureux portraits de groupe de générations en rupture de repères. "
LES ÉCHOS
" Une plongée stimulante dans nos gènes culturels. "
LIAISONS SOCIALES
" Le sociologue Bernard Préel dresse le portrait haut en couleurs de quatre générations qui ont traversé les séismes du XXe siècle. Des générations "mutantes" car, surprises par les caprices de l'histoire, elles ont été obligées de s'adapter à un contexte politique, économique et culturel auquel ni leurs parents ni leurs années d'apprentissage ne les avaient préparées. "
LA TRIBUNE
" Bernard Préel s'attache dans cet ouvrage à mettre en scène quatre générations françaises : celles de la Belle Époque, du krach, de mai 68 et d'Internet, quatre générations qu'il qualifie de "mutantes" parce que l'histoire les a prises à contre-pied en les obligeant à s'adapter à un contexte politique, économique, social et culturel auquel rien ne les avait préparées. [...] L'histoire et les relations de ces quatre générations retracent le mouvement de la société française tout au long du siècle dernier, et suggèrent des pistes de réflexions prospectives sur les évolutions des valeurs et des comportements. "
FUTURIBLES
" Bernard Préel croque ici le portarait de quatre générations françaises séparées de trente ans : celle de la Belle Époque, celle de la crise de 1929, celle de mai 1968 et celle d'Internet. Ces générations sont toutes "mutantes" parce qu'elles ont fait face à deux ruptures : une crise historique et l'isolement vis-à-vis des générations précédente. Rappeur de banlieue, BCBG de Neuilly ou "shalala" tendance : la dernière en date (éclose entre 1975 et 1984) semble gagnée par un "néo-réalisme" qui dénigre les utopies de ses aînés. "
LE MONDE DE L'ÉDUCATION
2024-10-11 - PRESSE
Introduction - Générations en trois dimensions - Un temps pour être marqué - Un temps pour marquer - Les liens du lignage - La force de l'habitude - L'homme déraciné - Génération Belle Époque - L'ordre venait d'en haut - Les deux piliers de la sagesse : la religion et la famille - L'économie à l'ancienne - Consommer avec modération - Lignes de fracture - Promesses d'un nouveau monde - L'avènement de la peinture moderne - La grande cassure : Verdun - Génération Krach - Un itinéraire finalement heureux, quasiment miraculeux - Une jeunesse volée - Économie : objectif terre - Au travail ! - L'État, maître et serviteur - Fragilités de l'époque - La levée des couleurs - La ville a l'air de rendre libre - L'ère des médias de masse - La foi de ses pères et pas de ses enfants - Des relations intergénérationnelles difficiles - Génération Mai 68 - Des débuts en fanfare - Une illusion lyrique - La grande méprise - Les deux mondes : cols blancs et cols maos - Du grand soir au souci de soi - Insolente jeunesse - Rupture dans la transmission - Une relation qui s'inverse - Viens, que je te fasse la leçon ! - Sexe, musiques et drogues - À la recherche d'un art populaire - Individualiste ? - La nouvelle frontière médiatique - Toujours sexy ! - La révolution silencieuse des femmes - Très concrètement... - Le double choc : crise et vieillissement - Une gestion trop habile de la crise - Le désenchantement du monde - Des chemins divergents - Génération Internet - Se résigner ? - Une éclaircie prometteuse - La révolution des sens et des émotions - Le monde des images - En avant la musique ! - Le réseau des réseaux - La mosaïque communautaire - La parole au peuple ! - Famille horizontale et verticale - La fracture technologique - Des femmes sans complexes - Une société post-religieuse ? - La soif de croire - Conclusion - La socio-diversité - 68 sans testament, ni héritage - Une fracture générationnelle - Transmettre, oui, mais quoi ? - Une drôle de guerre.