Glawen Clattuc - seize ans, toute la témérité des Clattuc - entre comme stagiaire au Bureau des Enquêtes. Il sera fonctionnaire, mais uniquement s'il améliore son Indice : sa mère était née hors planète, ce qui est un handicap pour lui. Sur Cadwal, planète-réserve où la protection de la nature passe en priorité, on restreint le nombre de fonctionnaires et bien des cadets de famille tombent au rang ingrat de collatéraux. Glawen fait donc du zèle, il est de toutes les enquêtes. Mais où mènent-elles ? Aux autres enquêteurs (qui vendraient leur grand-mère pour devenir fonctionnaires) ; aux immigrés, les Yips, trop nombreux aussi, impatients d'occuper la réserve ; au mouvement Vie, Paix et Liberté qui les soutient, ce qui divise les maîtres de Cadwal. Trop de gens ont intérêt à brouiller les pistes.
" Les Chroniques de Cadwal ont quelque chose d'énorme, de jamais vu, même chez Jack Vance. On y trouve l'équivalent dramatique d'un oxymore : une figure rhétorique aux dimensions cosmiques. " Jacques Goimard
Jack Vance (de son vrai nom John Holbrook Vance) est né le 28 août 1916 à San Francisco et décédé à Oakland le 26 mai 2013. Après une enfance passée à Brentwood, il entre à l'université de Berkeley pour y préparer un diplôme d'ingénieur qu'il complètera par des études de journalisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, Jack Vence effectue deux périodes comme marin dans la marine marchande. C'est alors qu'il commence à écrire ses premières nouvelles, Les Aventures de Magnus Ridolph et d'autres que l'on retrouvera dans Un monde magique. Il est publié pour la premières fois en 1945 : The World-Thinker paraît dans le magazine Thrilling Wonder Stories. En 1961, il obtient le prix Edgar-Allan-Poe pour sa nouvelle policière The Man in the Cage. La consécration arrive en 1963 avec le prix Hugo pour Le Maître des Dragons (The Dragon Masters) et, en 1966, pour le prix Nebula pour Le Dernier Château (The Last Catle) qui obtiendra également le Hugo l'année suivante. Depuis les années 1980, il a reçu plusieurs prix récompensant l'ensemble de son oeuvre.
" L'oeuvre de Jack Vance est à la science-fiction ce que les Avengers sont à la série télévisée : un chef d'oeuvre de légèreté, d'humour et de pittoresque, à déguster avec un verre de porto ou une tasse de Earl Grey. [...] Est-à-dire que la geste est exempte de message ? Que non pas. Comme John Steed et Emma Peel, les personnages de Jack Vance mènent le combat contre l'universelle sottise, quel que soit son visage. Hérauts d'un individualisme bienveillant, ils opposent aux idéologies oppressives ou prétendues libératrices le goût de l'action et un courant ininterrompu de fine ironie : bref, l'idéal du gentleman intergalactique. "
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2024-12-11 - PRESSE