2020-10-01 - Christian Chavagneux - Alternatives économiques
La crise sanitaire mondiale constitue indéniablement un bouleversement qui devrait structurer d’une autre manière les ressorts de l’économie mondiale. Les auteurs dressent les principales conséquences de cette pandémie et tordent le cou aux fausses bonnes idées comme les relocalisations de production au niveau national. Le Covid-19 vient aussi rappeler l’importance de changer de braquet en ce qui concerne la politique climatique et environnementale. Là encore, la fausse bonne idée serait de simplement substituer les énergies renouvelables aux énergies fossiles. La problématique environnementale va bien au-delà et met en jeu notamment une composante sociale et judiciaire.
2020-10-13 - Richard Hiault - Les Échos
Comme chaque année, les économistes du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) dressent un état des lieux planétaire de l’économie. Difficile de prédire l’année 2021 avec la crise du Covid-19. [...] Dette publique record, chômage massif, le livre macroéconomique, nourri des prévisions de l’OCDE et du FMI, dresse un portrait sombre de marchés internationaux qui auront du mal se redresser, selon les auteurs. Prudents, ils interrogent sur les choix politiques qui marqueront ou non « la trajectoire de l’économie mondiale », comme la dépendance des entreprises aux sous-traitants asiatiques ou l’urgence environnementale. Un éclairage financier pointu, intéressant.
2020-11-09 - Entreprises & Carrières
Comme tous les ans, le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) passe au peigne fin quelques-unes des caractéristiques de l'économie mondiale. L'ouvrage s'ouvre sur un tour d'horizon d'un monde en état de choc et se clôt sur une série de données chiffrées qui aident à se repérer. On trouve aussi une étude comparative entre le New Deal américain de 1933 et le « Green New Deal » (européen ou mondial) de l'après-pandémie de Covid-19, ainsi qu'un chapitre original sur le développement financier chinois.
2021-02-01 - M. B - Le Monde diplomatique