Après La Poursuite de l'amour, vendu à plus d'un million d'exemplaires lors de sa parution et dont le succès ne s'est jamais démenti depuis, L'Amour dans un climat froid, second volet d'un dyptique désormais fameux, devait achever de faire de Nancy Mitford une figure culte des lettres anglaises, son ironie, sa désinvolture, son humour aigu en ayant fait l'héritière légitime de Swift, de Sterne, de Wilde. On retrouvera donc dans ce roman les personnages excentriques et passionnés qui donnent à la saga des Montdore et des Radlett son incomparable brio tant il est vrai que personne mieux que Nancy Mitford (1904-1973) ne pouvait décrire les milieux insouciants et joyeux de l'aristocratie anglaise de l'entre-deux-guerres, et les premiers émois sentimentaux et charnels de jeunes ladies d'une famille très conventionnelle. Préférant la France (et les Français !) à l'Angleterre, Nancy Mitford s'était installée définitivement en France en 1946, à Paris d'abord, puis à Versailles. Elle y traduisit La Princesse de Clèves et se consacra à une biographie de Madame de Pompadour et à un essai sur Voltaire amoureux.
Nancy Mitford (1904-1973) connut le succès littéraire grâce à La Poursuite de l'amour qui fut publié en 1945, et se vendit à plus d'un million d'exemplaires. Il précède de quatre ans son autre grand succès, L'Amour dans un climat froid. Elle préférait la France à l'Angleterre et s'installa définitivement en France en 1946, à Paris d'abord, à Versailles ensuite. Son ironie, sa désinvolture, son humour aigu, en font l'héritière de Swift, de Sterne, de Wilde.
" Nancy Mitford savait mélanger drôlerie et profondeur. "
FIGARO MADAME
" Nancy Mitford avait tout : la naissance, l'humour, un salon où le tout-Paris qui pense et qui danse se ruait, et une plume caustique. La preuve par ces deux romans, heureusement réédités dans la collection "Culte fiction". "
ELLE
" La force de cette fille de lord fut précisément de ne pas chercher l'oeuvre d'art et de ne pas écouter les conseils. Elle raconta ses histoires sur le ton le plus attaquant, avec un aplomb dénué de tout artifice littéraire [...]. Elles séduisent le lecteur de 2003 autant que celui de 1945 parce qu'elles sont sans apprêt, cruelles, observatrices et inéluctables comme l'enfance [...].
Sa morale est tellement différente de la nôtre qu'elle a un goût délicieux.
Tout est terrible dans ces livres : les sentiments, les caractères, les préjugés. Le monde se divise en deux : les Honorables, les Contre-Honorables. Mettons les choses au point ; Nancy Mitford n'est pas une charmante excentrique, ni ses romans un-parfait-témoignage-du-passé ; c'est une fille pleine de tempérament, le rejeton d'une classe qui savait se défendre et était sûre de sa supériorité. Ce que l'Angleterre a produit de mieux avec Dickens et Kipling, deux écrivains qui sont, comme Nancy Mitford, restés imperméables à ce qu'on leur disait de faire de leur enfance : ils le savaient mieux que personne. "
LE FIGARO MAGAZINE
" Excentricités et passions marquent ces deux oeuvres sous-tendues par l'humour d'un écrivain héritier de Swift. "
LE RÉPUBLICAIN LORRAIN
2024-12-11 - PRESSE