Avocate et militante des droits de l’homme, Shirin Ebadi incarne aujourd’hui la résistance des femmes iraniennes au pouvoir autocratique du régime islamique de Téhéran. Elle a reçu à ce titre le prix Nobel de la paix en 2003, attribué pour la première fois à une femme musulmane. Ce livre raconte une vie tout entière consacrée à la justice. Au début des années 1970, elle est la première femme à être nommée juge en Iran, à l’âge de vingt-trois ans. Quelques mois après la révolution islamique de 1979, elle est contrainte de renoncer à ses fonctions. Avocate, elle engage alors un combat quotidien contre le régime, ce qui lui vaut d’être plusieurs fois emprisonnée et même menacée de mort : « Toute personne uvrant pour les droits de l’homme en Iran doit vivre avec la peur de sa naissance à sa mort, mais j’ai appris à surmonter ma peur. » Aujourd’hui, Shirin Ebadi se consacre surtout à la défense des femmes et des enfants, qui subissent de plein fouet, et jusque dans leur chair, la violence de la culture patriarcale iranienne. Mère de deux filles, elle a fondé par ailleurs une Association de défense des enfants dont les droits sont inexistants dans son pays. Ce livre est le récit des combats d’une femme exceptionnelle contre l’obscurantisme religieux et l’oppression des femmes.
Shirin Ebadi est née à Hamadan en 1947. Un an plus tard, sa famille s'installe à Téhéran, où elle étudiera le droit à l'Université à partir de 1965. Diplomée en 1971, elle sera la première femme iranienne à devenir avocate en 1975. Elle reçoit le prix Nobel de la paix en octobre 2003.
Ne serait-ce que pour (re) découvrir les enchaînements qui ont amené l'Iran,
depuis le Shah et sa Savak, entre les serres d'une "république" religieuse, ce
livre est à lire. »
LA VOIX DU NORD
« Opposée aux théoriciens
du choc des civilisations, elle relate dans Iranienne et libre (La
Découverte) son combat pour la justice, les droits de l'homme et un islam
moderne. »
LE NOUVEL OBSERVATEUR
« Dans sa biographie, elle se
souvient avec émotion de cette pancarte brandie par une mère et son enfant
"L'Iran, c'est toi". »
20 MINUTES
« Le livre [de Shirin Ebadi] est formidable. Parce que c'est un magnifique
livre de femme, où le destin de celle qui l'écrit se mêle et s'entremêle
subtilement avec son parcours politique et, au-delà, avec toute l'histoire
politique de l'Iran depuis 1953. »
LIRE
« Depuis trente ans
maintenant, Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix 2003, lutte pour être
"irannienne et libre" : c'est le titre du témoignage bouleversant qu'elle publie
aujourd'hui [...]. Une lueur d'espoir. »
MADAME FIGARO
« La
théocratie islamique étouffe toute différence, religieuse ou intellectuelle. Ou
prétend le faire. Car sous la terreur verte les esprits demeurent. Ainsi celui
de Shirin Ebadi, incarnation de la résistance des femmes iraniennes à la
brutalité uniformisante et butée de l'islam politique. »
MIDI
LIBRE
« Iranienne et libre est donc une autobiographie,
où les souvenirs intimes, évoqués avec pudeur, et l'histoire s'éclairent
mutuellement. Où l'évolution socio-politique, si mouvante, se confronte toujours
à une constante : le droit. C'est lui qui détermine les choix de cette juriste
"apolitique" au départ et nourrit ses espoirs et ses désillusions, mais aussi
son esprit critique avisé. »
POLITIS
« Shirin [Ebadi a
entrepris] un long combat en faveur de la justice, de la liberté et des droits
humains. Combat qui a le don d'exaspérer, à Théhéran, les gardiens d'un ordre
théocratique figé, et qu'elle relate dans un récit autobiographique, Iranienne et libre. Cette vigie têtue dresse ici le portrait inattendu et
nuancé de la société iranienne à l'ère Ahmadinejad.
»
L'EXPRESS
« Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix 2003, relate,
dans un récit autobiographique, Iranienne et libre, son long et dangereux
combat pour la liberté et la justice. Un combat qu'elle a le courage de mener
depuis son pays, même si elle doit parcourir le monde pour faire entendre sa
voix. »
L'INTELLIGENT
« Pour mieux comprendre l'Iran, il faut
enfin et surtout lire l'autobiographie de Shirin Ebadi. [...] Le message vaut
d'être entendu. »
LE PROGRÈS
« Shirin Ebadi a reçu le
prix Nobel de la paix en 2003. Au début des années 1970, elle est la première
femme à être nommée juge en Iran. Quelques mois après la révolution islamique,
en 1979, elle est contrainte de renoncer à ses fonctions. avocate, elle engage
un combat contre le régime islamique. Son livre est le récit des combats d'une
femme exceptionnelle contre l'obscurantisme religieux et l'oppression.
»
LE FIGARO
0000-00-00 - PRESSE
Prologue
1. Une enfance à Téhéran
2. À la découverte de la justice
3. Le goût amer de la Révolution
4. L'Iran en guerre
5. La guerre des villes
6. Une drôle d'époque
7. Du foyer au tribunal
8. La terreur et la République
9. Une lueur d'espoir
10. Prisonnière de conscience
11. Dans les ténèbres de la Réforme
12. Le prix Nobel
Épilogue
Remerciements.