Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne

Bernal Diaz del Castillo

" Ma vérité voilera ma rudesse... " Avant d'être le compagnon de tous les instants de Cortés, Bernal Díaz del Castillo l'a précédé dès 1517 sur la terre mexicaine. Trente ans plus tard, sur ses vieux jours, il a rédigé, depuis sa riche retraite de Santiago de Guatemala, le récit de la conquête du Mexique.
Il a qualifié sa relation de " véridique " pour s'inscrire contre le caractère trop hagiographique des précédentes – à commencer par celle de Cortés lui-même. Sa chronique est précieuse par sa description détaillée de la microsociété des conquistadores, dont il dépeint la vie quotidienne, les ambitions et les conflits, et de l'immense société américaine, l'Empire aztèque et les peuples qui l'entourent.
C'est une vision encore neuve donc, un premier regard que rien n'a encore terni, la découverte d'un monde qui, à peine appréhendé par les nouveaux venus, dévasté, disloqué, disparaît des mémoires. Il y a chez Díaz del Castillo un débat très moderne sur la valeur des civilisations.


Version papier : 16.90 €
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Détails techniques
Préface de : Bernard Grunberg
Traduit par : Denis Jourdanet
Collection : La Découverte Poche / Littérature et voyages n°304
Parutions : 04/06/2009
ISBN : 9782707157898
Nb de pages : 520
Dimensions : 12.5 * 19.0 cm

Bernal Diaz del Castillo

Bernal Díaz del Castillo (1495 ou 1496-1584), issu d'une famille d'hidalgos qui avait servi les Rois Catholiques, découvreur, conquistador et historien, rédigea sa chronique à partir de 1551.

Table des matières

Préface- Introduction
I. À quelle époque je partis de Castille et de ce qui m'advint
II. De la découverte du Yucatan et d'une rencontre que nous eûmes avec les naturels
III. De la découverte de Campêche
IV. Comme quoi nous débarquâmes dans une baie entourée de plantations de maïs, non loin du port de Potonchan. Combats qu'on nous y livra
V. Comme quoi nous convînmes de retourner à l'île de Cuba. De la soif et des difficultés qu'ils nous fallut surmonter jusqu'à notre arrivée au port de La Havane
VI. Comme quoi vingt soldats débarquèrent à la baie de la Floride, et avec nous le pilote Alaminos, pour chercher de l'eau. Guerre que les naturels du pays nous firent, et ce qui advint encore avant notre arrivée à La Havane
VII. Des souffrances que j'endurai pour arriver à un bourg appelé Trinidad
VIII. Comme quoi Diego Velasquez, gouverneur de Cuba, envoya une autre flotte aux pays que nous découvrîmes
IX. Comme quoi nous fûmes débarquer à Champoton
X. Comme quoi nous continuâmes notre voyage et entrâmes à la bouche de Terminos, nom que nous lui donnâmes alors
XI. Comme quoi nous arrivâmes au fleuve de Tabasco, appelé Grijalva, et ce qui nous y advint
XII. Comme quoi nous vîmes le village d'Aguayaluco, auquel nous donnâmes le nom de Rambla
XIII. Comme quoi nous arrivâmes à un fleuve que nous nommâmes rio Banderas et nous acquîmes quatorze mille piastres
XIV. Comme quoi nous arrivâmes au port de San Juan de Culua
XV. Comme quoi Diego Velasquez envoya un petit navire à notre recherche
XVI. Ce qui nous arriva en côtoyant les sierras de Tusta et de Tuspa
XVII. Comme quoi Diego Velasquez envoya son procureur en Castille
XIX. Comme quoi nous revînmes encore avec une autre flotte aux pays récemment découverts, ayant pour capitaine Fernand Cortés, qui fut plus tard marquis del Valle et posséda d'autres dignités. Difficultés qui s'élevèrent pour empêcher qu'il fût nommé commandant
XX. Des choses que fit et disposa Fernand Cortés après avoir été élu commandant, comme j'ai dit
XXI. De ce que fît Cortés à son arrivée au bourg de La Trinidad. Des civils et militaires qui s'y réunirent pour partir en sa compagnie, et de ce qui nous advint encore
XXII. Comme quoi Diego Velasquez envoya en poste deux de ses serviteurs à La Trinidad avec des pouvoirs et des ordres pour enlever à Cortés son commandement et prendre sa flotte ; et ce qui se passa, je vais le dire à la suite
XXIII. Comme quoi le capitaine Fernand Cortés s'embarqua avec tous ses hommes, civils et militaires, pour aller à La Havane, par la route du sud, et envoya au même port un des ses navires par la route du nord. Et ce qui advint encore
XXIV. Comme quoi Diego Velasquez envoya son employé, appelé Gaspar de Garnica, avec pouvoirs et commandements, pour que, en tout état de choses, on arrêtât Cortés et qu'on lui retirât la flotte. Et ce qui se fit à ce propos
XXV. Comme quoi Cortés fit voile avec tout son monde, caballeros et soldats, vers l'île de Cozumel, et ce qui lui advint en ce lieu
XXVI. Comme quoi Cortés commanda une revue de toute son armée, et de ce qui nous advint encore
XXVII. Comme quoi Cortés eut connaissance que deux Espagnols se trouvaient au pouvoir des Indiens, vers le cap Cotoche, et ce qu'on fit à ce propos
XXVIII. Comme quoi Cortés fit la répartition des navires et désigna les capitaines qui devaient s'embarquer dans chacun d'eux. On instruisit les pilotes de ce qu'ils auraient à faire ; on convint des signaux de nuit. Et d'autres choses qui nous advinrent
XXIX. Comme quoi l'Espagnol esclave des Indiens, qu'on appelait Geronimo Aguilar, sut que nous avions relâché à Cozumel et s'en vint avec nous, et ce qui arriva encore - XXX. Comment nous nous rembarquâmes et nous fîmes voile vers le rio Grijalva, et de ce qui nous advint dans le voyage
XXXI. Comment nous arrivâmes au fleuve Grijalva, appelé Tabasco en langue indienne. Des combats qu'on nous y livra, et ce qui nous arriva encore avecles habitants - XXXII. Comment Cortés commanda à tous les capitaines d'aller avec des groupes de cent hommes voir l'intérieur du pays, et de ce qui nous advint à ce propos
XXXIII. Comment Cortés nous ordonna de nous tenir prêts à aller le lendemain au-devant des bataillons ennemis et fit sortir les chevaux des navires. Ce qui nous advint encore dans la bataille que nous eûmes avec les habitants
XXXIV. Comme quoi tous les caciques de Tabasco et de ses provinces nous livrèrent bataille, et de ce qui arriva à ce propos
XXXV. Comment Cortés fit appeler tous les caciques de ces provinces, et de ce qui se passa encore à ce sujet
XXXVI. Comme quoi tous les caciques et calachonis vinrent avec un présent, et ce qui arriva à ce sujet
XXXVII. Comme quoi doña Marina était cacique, fille de grands seigneurs et maîtresse de villages et vassaux. Et comment elle fut amenée à Tabasco
XXXVIII. Comment nous arrivâmes à Saint-Jean-d'Uloa avec tous nos navires, et de ce qui nous y advint
XXXIX. Comment Tendidle alla parler à son maître Montezuma et lui porter le présent, et de ce que nous fîmes dans notre campement
XL. Comme quoi Cortés envoya chercher un autre port et un siège de colonisation, et de ce que l'on fit à ce sujet
XLI. Ce que l'on fit au sujet du trafic de l'or, et autres choses qui arrivèrent dans le campement
XLII. Comme quoi nous proclamâmes Fernand Cortés capitaine général et grand justicier, jusqu'à ce que Sa Majesté en jugeât comme bon lui semblerait. De ce qu'on fit à ce sujet
XLIII. Comme quoi les partisans de Diego Velasquez contrariaient les pouvoirs que nous avions donnés à Cortés. Ce que l'on fit à ce sujet
XLIV. Comme quoi on prit la mesure d'envoyer Pedro de Alvarado vers l'intérieur du pays pour chercher du maïs et des provisions. Ce qui arriva encore
XLV. Comment nous entrâmes à Cempoal qui était alors un point intéressant. De ce qui nous y arriva
XLVI. Comme quoi nous entrâmes à Quiavistlan qui était un village fortifié ety fûmes reçus pacifiquement
XLVII. Comme quoi Cortés fit arrêter ces cinq percepteurs de Montezuma et ordonna que désormais les Totonaques n'obéiraient ni ne paieraient de tribut. De la rébellion qui s'effectua contre Montezuma
XLVIII. Comme quoi nous convînmes de peupler la Villa Rica de la Vera Cruz, de construire une forteresse au milieu des savanes auprès d'une saline, et non loin du port vilainement dénommé où se trouvaient mouillés nos navires. Et de ce qui arriva
XLIX. Comme quoi le cacique gros et d'autres personnages vinrent se plaindre à Cortés qu'une garnison de Mexicains se trouvait dans un gros bourg appelé Cingapacinga, y causant beaucoup de dommages. De ce qu'on fit à ce sujet
L. Comme quoi quelques soldats du parti de Diego Velasquez, voyant que décidément nous voulions rester et qu'on commençait à pacifier les villages, dirent qu'ils ne voulaient assiter à aucune attaque, mais s'en retourner à l'île de Cuba
LI. De ce qui nous arriva à Cingapacinga. Comme quoi à notre retour par Cempoal nous détruisîmes les idoles, et d'autres choses qui arrivèrent
LII. Comme quoi Cortés fit construire un autel ; on y plaça une image de Notre Dame et une croix. On dit la messe et on baptisa les huits Indiennes
LIII. Comme quoi nous arrivâmes à notre Villa Rica de la Vera Cruz, et ce qui nous y advint
LIV. Du rapport et de la lettre que nous envoyâmes à Sa Majesté avec nos procureurs Alonso Hernandez Puertocarrero et Francisco de Montejo, et qui portaient la signature de quelques-uns de nos capitaines et soldats
LV. Comment Diego Velasquez, gouverneur de Cuba, eut avis certain par ces lettres que nous envoyions des procureurs avec un message et des présents pour notre Roi, et ce qui fut fait à ce sujet
LVI. Comme quoi nos procureurs débouchèrent avec beau temps du canal de Bahama, arrivèrent en Castille en peu de jours et ce qui leur arriva en Cour
LVII. Comme quoi nos envoyés partirent vers Sa Majesté avec tout l'or, les lettres et les rapports combinés dans notre campement. Événements de justice par ordre de Cortés
LVIII. Comme quoi nous résolûmes de marcher sur Mexico et de détruire notre flotte avant de partir. Et ce qui se passa encore. Comme quoi le fait de détruire nos navires fut le résultat du conseil et de l'accord entre les amis de Cortés
LIX. D'un discours que Cortés nous adressa après avoir détruit les navires, et comment nous disposâmes notre départ pour Mexico
LX. Comme quoi Cortés se rendit au point où le navire était mouillé et prit six soldats et matelots qui étaient sortis du bord - De ce qui arriva à ce sujet
LXI. Comme quoi nous résolûmes d'aller à la ville de Mexico et fûmes par Tlascala d'après le conseil du cacique. De ce qui nous arriva tant en actions de guerre qu'en d'autres choses
Carte.