Comment expliquer les échanges commerciaux entre les pays les plus développés ? Le libre-échange est-il la meilleure stratégie pour les nations ? Peut-on intégrer les firmes multinationales dans la théorie du commerce international ? La nouvelle théorie du commerce international qui s'est développée à partir du début des années quatre-vingt a l'ambition de traiter ces questions auxquelles les théories habituelles ne répondent pas de façon satisfaisante. Cet ouvrage analyse les principales propositions de cette nouvelle théorie dont Paul Krugman est le promoteur le plus en vue. Il procède à un bilan rigoureux et accessible de ses apports, tant d'un point de vue théorique que sous l'angle de son adéquation aux faits économiques. D'une façon vivante et pédagogique, l'auteur éclaire ainsi des débats dont les enjeux concrets sont considérables à une époque où la mondialisation de l'économie semble irrésistible.
Michel Rainelli est professeur d'économie à l'université de Nice-Sophia-Antipolis et membre du GREDEG, laboratoire mixte du CNRS et de cette université. Dans la collection « Repères », il a déjà publiéLe Commerce international (11eéd., 2015), L'Organistation mondiale du commerce (9e ed., 2010) et La Nouvelle Théorie du commerce international dans lequel sont notamment présentés les travaux de Paul Krugman (3eéd., 2003).
"Cet ouvrage analyse les principales propositions de la nouvelle théorie du commerce international - développée à partir des années 1980 - dont Paul Krugman est l'un des promoteurs les plus connus. Il procède à un bilan de ses apports du point de vue théorique et sous l'angle de son adéquation aux faits économiques, éclairant ainsi les débats dont les enjeux concrets sont considérables à une époque où la mondialisation de l'économie semble irrésistible. "
CNRS INFO
« Pour tenter d'expliquer les nouvelles tendances des échanges, une nouvelle théorie a émergé à la fin des années 1970, notamment avec les travaux de l'économiste américain Paul Krugman. La nouvelle théorie rompt avec le cadre d'analyse traditionnel - retracé au début de l'ouvrage - et pointe la nécessité d'une intervention publique dans les flux commerciaux. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES
« À méditer dans les entreprises. »
LE MONITEUR DU COMMERCE INTERNATIONAL
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Introduction
I. Fondements et limites de l’approche traditionnelle
Nation et avantage comparatif
La définition de la nation
Le principe des avantages comparatifs
La remise en cause des avantages comparatifs
La prise en compte du « facteur technologique »
La différenciation du produit
Les rendements d’échelle croissants
L’exclusion des firmes multinationales de l’analyse
Les firmes multinationales, point aveugle des théories traditionnelles
L’élaboration de théories spécifiques des firmes multinationales
Libre-échange et optimalité
Les caractéristiques de la nouvelle théorie
Les phénomènes empiriques à expliquer
Les outils utilisés
La constitution de la nouvelle théorie
II. Échanges internationaux et rendements croissants
Les différents cas de rendements d’échelle croissants
Les économies d’échelle internes
Les économies d’échelle externes
Les économies d’échelle externes et les échanges internationaux
L’explication des échanges internationaux par les économies d’échelle externes
Le commerce international, source de détérioration du bien-être
Les économies d’échelle internes et les échanges internationaux
Monopole et marché contestable
Marchés contestables et commerce international
Une appréciation générale des résultats
La nouveauté des résultats
La robustesse des résultats
Les économies d’échelle, source du commerce international ?
III. La différenciation des produits
La différenciation horizontale
Le modèle néochamberlinien
Le commerce international dans le modèle néochamberlinien
Le modèle néo-Hotelling
Le commerce international dans le modèle néo-Hotelling
La différenciation verticale
La différenciation par la qualité
Commerce international et différenciation verticale
Une appréciation générale des résultats
Examen critique des hypothèses des modèles de différenciation
Les tentatives de vérification empirique des modèles
IV. L’intégration des firmes multinationales dans l’analyse
Un modèle général
Les concepts utilisés
La structure du modèle
Les situations de duopole
Les enseignements de cette analyse
Une extension du modèle de base : les investissements stratégiques au sein de la Communauté européenne
Une analyse générale du phénomène
Un approfondissement de l’analyse
Une appréciation générale des résultats
La nouveauté des résultats
La robustesse des résultats
La portée empirique des résultats
V. L’analyse du protectionnisme
Le premier modèle de référence
Le modèle de Brander et Spencer
Les enseignements du modèle de Brander et Spencer
Les limites du modèle de Brander et Spencer
L’enrichissement du modèle de base
La pertinence empirique des politiques commerciale et industrielle de dissuasion d’entrée
Une analyse générale
Une appréciation de la portée du modèle
L’introduction de nouvelles configurations
Une appréciation générale des résultats
Des résultats nouveaux ?
Des résultats robustes ?
Des résultats quantifiables ?
Conclusion
Un bilan général de la nouvelle théorie
Les nouvelles voies de recherche de la nouvelle théorie
Repères bibliographiques.