Pauvre Blanc - Sherwood Anderson

Pauvre Blanc

Sherwood Anderson

Placé sous le double signe d'Huckleberry Finn et d'Abraham Lincoln, le héros de ce roman – que la critique anglo-saxonne place parmi les plus grandes réussites de l'auteur de Winesburg, Ohio (1919) – s'appelle Hugh McVey. Ce garçon nonchalant est converti aux vertus de l'autodiscipline par Sarah Shepard, une femme à l'esprit combatif. Hugh devient inventeur et sa machine à planter les choux va engager sa petite ville sur la voie de l'industrialisation. Au fil d'une galerie de portraits de femmes et d'hommes inoubliables et des incidents de leurs destinées, c'est celui d'un monde en transition que l'auteur brosse magistralement. Le progrès n'apporte ni la beauté ni le bonheur pour tous : c'est la modernité qui s'éveille. Comment résister, sans se réfugier dans le passé, à l'impuissance à communiquer et à aimer qui accompagne le succès technologique ou financier ? Telle est la question – toujours d'actualité – que pose le livre au lecteur d'aujourd'hui.


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Détails techniques
Traduit par : Anne Mises
Collection : Culte Fictions
Parution : 06/10/2005
ISBN : 9782707147288
Nb de pages : 294
Dimensions : 12.5 * 19.0 cm

Sherwood Anderson

Sherwood Anderson (1876-1941) n'est pas seulement l'auteur célèbre de Winnesburg, Ohio, mais aussi l'écrivain qui a ouvert la voie hier à Hemingway et Faulkner dans le domaine de la short story, aujourd'hui à un Jim Harrison. Ce " Tourgueniev américain " qui, directeur d'usine, décida, la quarantaine atteinte, de quitter son métier pour l'écriture afin de ne plus perdre sa vie à la gagner, porte sur ses personnages un regard chargé d'une compassion tendre toujours teintée d'humour. Humaniste obstiné, Sherwood Anderson est aujourd'hui le plus immédiatement contemporain des pères fondateurs de la littérature américaine. " Un géant parmi les pygmées ", disait de lui Faulkner.

Extraits presse

" Inventer, moderniser, le mot est sur toutes les lèvres de tous ces hommes et femmes dont l'auteur brosse le portrait avec humour et compassion. A travers son héros, naïf et sincère, Anderson parle de nostalgie du passé et d'obsession du progrès, sans jamais verser dans le cliché ou la théorie. "
TÉLÉRAMA

" Une petite ville de l'Ohio. Des habitants frustes et désenchantés. Hugues Mc Vey, un peu attardé, un peu vagabond, est de ceux-là. Il poursuit un vieux rêve : trouver un lieu où il serait possible, en restant tranquillement assis, en respirant le même air que les autres, de jouir de la vie. C'est pourtant lui qui va inventer une machine à planter dont la fabrication va bouleverser la vie de ses contemporains. Suivre les pas de ce grand frère d'Huckleberry Finn vers la rédemption est un enchantement. "
EUREKA

" Sherwood Anderson a un style chaleureux. Il sait faire partager à ses lecteurs l'émotion au coeur des hommes qui souffrent le plus. Ne serait-ce que pour cette raison, c'était une bonne idée que de le republier. "
BULLETIN CRITIQUE DU LIVRE EN FRANÇAIS

2024-04-19 - PRESSE